Villes, gouvernance et crise sanitaire

La ville, cette entité socio-spatio-économique n’a cessé d’être le miroir des transformations brutales des territoires au point de connaître des espaces politiques pluralistes par excellence. C’est dans la ville que l’image de dispositifs de gouvernement urbain centrés autour d’institutions politiques, que cette image puise ses fondements de la présence de grands élus pour un débat autour des ressources nécessaires à la conduite des politiques urbaines et ce pour le bien être du groupe et pour la modernisation des sociétés. La pluralisation régie par la multiplication des acteurs et par la dispersion des ressources nécessaires à ces mêmes politiques urbaines, a influencé largement les systèmes de gouvernance des villes. En effet, la bonne gouvernance est dictée par le degré d’implication des acteurs dans la conduite des politiques urbaines. Et au contraire l’ingouvernabilité qui signifie l’absence de capacité d’action dans les villes témoigne généralement d’une faiblesse accrue de l’intervention des acteurs au point d’associer le mot faiblesse avec le mot « absence ».