Moi, Omphalos mundi

Partie pour changer ! En bien ? En mal ? Entre réel et rêve, l’héroïne se cherche une identité. Égocentrique et fragile, elle entreprend un voyage entre pays, âges et histoires, sans jamais abdiquer du rôle de metteur en scène audacieux, parfois fou, mais toujours fidèle à ses amours, à ses souvenirs et à cet orgueil tyrannique qui lui impose une singularité exigeante et indispensable. « Omphalos mundi, le nombril du monde, buricul pamântului, cette entité envahissante à cause de laquelle je n’ai plus de repos… Je dois la nourrir, la soigner, la consoler, l’héberger dans mes os et ma carcasse. Elle éprouve des souffrances physiques humiliantes et des souffrances métaphysiques absurdes, elle me pique des crises existentielles, m’enlève le sommeil, frôle la jalousie, l’envie, la trahison et commet de petites mesquineries insupportables… Elle me torture, me harcèle, se plaignant de ses besoins inassouvis… Car elle demande beaucoup, elle demande trop…»