La libéralité est un acte translatif de propriété au profit d'une autre personne. Et c'est parce qu'il y a volonté de gratifier, de protéger par cet acte que nous nous sommes demandés si le gratifié pouvait inclure le vivant. La technologie biomédicale a besoin aujourd'hui du matériau humain. La science rencontre alors la volonté d'individus qui souhaitent obtenir un produit, un matériau humain. Les plus faibles pourraient se voir réifier. L'homme deviendrait-il objet de la libéralité ? Le droit semble délaisser son travail de qualification, de systématisation, il ne règle plus les impulsions personnelles. Pour ces raisons, nous avons pensé qu'une relecture de la summa divisio pouvait nous permettre de poser à nouveau des limites, de qualifier, de classer. Cela nous semble plus opportun d'arriver ainsi à la protection de l'ensemble du vivant plutôt que d'attribuer des droits à certains vivants non humains pour qu'ils puissent devenir bénéficiaires d'une libéralité notamment . Mais cette entrée dans la summa divisio ne doit pas conduire au confusionnisme avec l'homme et notamment la personne humaine.
Détails du livre: |
|
ISBN-13: |
978-3-8416-2220-4 |
ISBN-10: |
3841622208 |
EAN: |
9783841622204 |
Langue du Livre: |
Français |
de (auteur) : |
Katy Boucherit |
Nombre de pages: |
396 |
Publié le: |
11.07.2014 |
Catégorie: |
Droit |