Espaces Invisibles//Espaces indéfinis

Métamorphoses elle est. Mouvement et contre mouvement. Elle tend à s’élancer vers le ciel, comme à creuser des abîmes en ses entrailles. Omertas des temps anciens, et cris stridents de fer, de verre, et de terres. Elle ne peut se mouvoir, sans s’émouvoir. Espaces elle est, émotions et connexions. La ville du 21ème siècle ne peut être évoquée, sans évoquer son opposé l’anti-ville, dont les canons de définition s’opposent à ceux de la ville. L’anti-ville peut être définie comme le non perçu, le non-vu, et le non-dit. L’anti-ville est faite du vide urbain, du vide émotionnel, et du vide interactionnel entre les composantes physiques, les valeurs, et les pratiques. L’anti-ville est faite de strates de béton en ruines, de kitsh et de restes urbains. L’anti-ville dont il est question est définie comme étant espaces invisibles, comme langage et expressions morphologiques, chromatiques, physiques, mais aussi sensibles et psychologiques. Les espaces invisibles, dans leur diversité formelle et conceptuelle, pourront constituer une nouvelle forme de conception des villes contemporaines.