Une expérience d’art-thérapie à dominante art corporel

Les troubles psychotiques dont souffrent les personnes hospitalisées à l’hôpital de jour peuvent avoir des incidences sur le plan relationnel, et sur l’image de soi. Il arrive que les personnes psychotiques aient une mauvaise estime de soi et se dévalorisent. Leur vie relationnelle se trouve souvent très restreinte, voir réduite à un isolement social. Ce mémoire relate une expérience d’art-thérapie à dominante art corporel, menée au Centre Hospitalier de Caen. Notre hypothèse est la suivante : la pratique de l’art-thérapie en art corporel peut-elle améliorer la qualité de vie des personnes pris en charge à l’hôpital de jour ? Afin de tenter de répondre à cette question, nous décrivons les spécificités de l’art corporel ainsi que la prise en charge des personnes psychotiques en atelier d’art-thérapie. Le projet et les objectifs thérapeutiques de l’atelier sont exposés à travers la présentation de deux études de cas. Puis, nous proposons une discussion sur la place de la représentation publique dans un processus de soin, en s’interrogeant sur son intérêt dans une prise en charge d’art-thérapie.